La semaine dernière Roseline, dans son lit médicalisé, était bercée par Morphée et morphine, et quand sur elle je me penchais, doucement pour la réveiller, elle ouvrait ses yeux, si grands, et un sourire, si beau, immense, illuminait son visage. On aurait dit un enfant découvrant un cadeau inattendu mais profondément espéré. La force et la douceur de son sourire effaçaient les traits des années, effaçaient toute souffrance. Aujourd’hui je ne sais pas si elle me reconnait. Mais je garde en mémoire son sourire…